L'un des principaux contributeurs au commerce international des services est le tourisme. En plus du service direct lui-même, le tourisme a des effets multiplicateurs importants qui s'étendent à l'économie nationale. Il favorise la croissance et l'emploi dans une multitude de secteurs économiques, comme le transport, hôtels et restaurants, commerce de détail, services financiers et services culturels. Il attire également les investissements nationaux et étrangers et favorise le développement du secteur privé. Pour cette raison, La CNUCED a reconnu que les services touristiques, s'il est correctement attelé, peut devenir un moteur important pour une croissance économique inclusive et durable dans les pays en développement (CNUCED, 2017).
Pour de nombreux pays en développement, le tourisme est l'une des exportations les plus importantes et une source essentielle de revenus. Figure 12 montre que, en moyenne, le tourisme contribue à l'économie à des taux comparables dans les pays en développement, économies développées et en transition. toutefois, pour les PMA et en particulier les PEID, ce secteur est responsable d'une part plus importante de l'activité économique totale. Pendant 2017-2019, le tourisme représentait, en moyenne, 12 pour cent du PIB des PEID. en outre, la contribution du tourisme à l'économie semble augmenter avec le temps.
Figure 1. Contribution directe du tourisme au PIB par groupe de pays, moyenne
(Pourcentage du PIB total)
La source: calculs de la CNUCED de OMT (2021b)
Remarque: Les moyennes incluent uniquement les pays pour lesquels des données sont disponibles. Les données couvrent environ 40 % du PIB total des PEID, Et à propos 50 % du PIB total des PDSL. La couverture est terminée 90 pour cent pour les économies en développement et 100 pour cent pour les économies développées.
Comme mentionné ci-dessus, le tourisme a un effet multiplicateur sur l'économie nationale à travers plusieurs canaux. Un de ceux-là, représenté sur la carte 2, est par sa contribution directe à la création d'emplois. En plus des PEID, de nombreux pays dans toutes les régions géographiques, y compris l'Asie du Sud-Est (Cambodge, Philippines), Afrique du Nord (Tunisie, Maroc), le Caucase (Géorgie), les Amériques (Belize, Uruguay, Mexique), L'Europe (Croatie, Monténégro, Islande, Grèce) et Océanie (Nouvelle-Zélande), profiter grandement des emplois générés dans les industries touristiques. Global, les estimations actuelles placent la contribution directe du tourisme au PIB mondial à 3.3 pour cent et à l'emploi mondial à 3.9 pour cent (Voyage du monde & Passerelle de données du Conseil du tourisme, 2021)5.
Carte 2. Contribution directe du tourisme à l'emploi, 2019
(Pourcentage de l'emploi mondial)
Malgré son poids économique croissant, l'offre de services touristiques est encore relativement concentrée. Autour 43 pour cent de tous les touristes internationaux voyageaient encore vers les pays européens en 2019. Comme illustré sur la figure 14, d'autres régions du monde ont reçu une part relativement faible des arrivées de touristes internationaux. C'est le cas de l'Océanie, Asie centrale, Afrique subsaharienne et Amérique latine et Caraïbes, régions où se trouvent de nombreuses économies en développement, dont de nombreux PMA. Dans de nombreuses régions du monde, le tourisme a encore un potentiel inexploité comme moyen de développement.
Figure 13. Arrivées de touristes internationaux, répartition par région, 2019
(Pourcentage)
La source: Calculs de la CNUCED basés sur les données de l'OMT (OMT, 2021b).
toutefois, ça change petit à petit. Les arrivées de touristes dans le monde ont augmenté de près de 50 pour cent entre 2010 et 2018. Alors que les touristes voyageant en Europe et en Amérique du Nord n'ont augmenté que de 41 et 32 pour cent, respectivement, au cours de la même période, ils ont augmenté de 93 pour cent en Asie du Sud et du Sud-Est et par un 243 pour cent en Asie centrale. La seule région en développement qui n'a pas bénéficié de ce dynamisme touristique est l'Afrique subsaharienne, où le nombre de touristes a baissé de neuf pour cent sur la période.
Le tourisme reste vulnérable aux risques mondiaux et régionaux
ODD cible 8.9 vise à développer et à mettre en œuvre des politiques pour promouvoir un tourisme durable qui se traduira par plus d'emplois et le soutien des cultures et des produits locaux. toutefois, même si le tourisme peut apporter des revenus substantiels et des opportunités économiques, il peut aussi apporter des défis pour le développement durable. Par exemple, le tourisme peut aider à financer la préservation des trésors historiques et environnementaux, mais si mal géré pourrait aussi avoir des effets inverses (CNUCED, 2016b). Les touristes contribuent également directement aux émissions de gaz à effet de serre et au changement climatique de plusieurs manières: par le transport aérien, rail, route et mer, et par la consommation de biens et services dont la production est intensive en énergie, eau ou autres ressources.
toutefois, ça change petit à petit. Les arrivées de touristes dans le monde ont augmenté de près de 50 pour cent entre 2010 et 2018. Alors que les touristes voyageant en Europe et en Amérique du Nord n'ont augmenté que de 41 et 32 pour cent, respectivement, au cours de la même période, ils ont augmenté de 93 pour cent en Asie du Sud et du Sud-Est et par un 243 pour cent en Asie centrale. La seule région en développement qui n'a pas bénéficié de ce dynamisme touristique est l'Afrique subsaharienne, où le nombre de touristes a baissé de neuf pour cent sur la période.
Le tourisme reste vulnérable aux risques mondiaux et régionaux
ODD cible 8.9 vise à développer et à mettre en œuvre des politiques pour promouvoir un tourisme durable qui se traduira par plus d'emplois et le soutien des cultures et des produits locaux. toutefois, même si le tourisme peut apporter des revenus substantiels et des opportunités économiques, il peut aussi apporter des défis pour le développement durable. Par exemple, le tourisme peut aider à financer la préservation des trésors historiques et environnementaux, mais si mal géré pourrait aussi avoir des effets inverses (CNUCED, 2016b). Les touristes contribuent également directement aux émissions de gaz à effet de serre et au changement climatique de plusieurs manières: par le transport aérien, rail, route et mer, et par la consommation de biens et services dont la production est intensive en énergie, eau ou autres ressources.
Figure 14. Nombre de vols commerciaux dans le monde, 2019-2021
(Nombre de vols)
Considérant les vulnérabilités des économies en développement et en particulier les PMA exposés par la crise du COVID-19 et les implications à plus long terme, le soutien international sera essentiel non seulement pour répondre aux besoins immédiats de relèvement, mais aussi pour accélérer la transformation structurelle, soutien et assistance au commerce et développement de la résilience aux chocs externes.
Extrait de la CNUCED